7 novembre 2011
Je crois que j'ai frôlé la folie.
A ta question silencieuse je réponds que mes yeux n'ont cessé de danser, au rythme de tes mains voltigeuses. Une heure ou presque, à épouser les volutes de tes doigts enchantés qui bousculent les particules de soleil perdues dans l'appartement poussiéreux. Tu écris le monde et captures les secondes quand je daigne écarter douloureusement les paupières. En réalité, la seule chose qui ne sera jamais assez grande, chez toi, c'est ta capacité à imaginer ce qui me traverse dans ces moments-là.
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